Le brouillard corrompt les cœurs [PV Froideur]

L'humidité familière de l'air déposait de légères gouttelettes sur la fourrure noire de la chatte qui arpentait son territoire. On pouvait dire que le camp ne grouillait pas d'activité, les trois quarts des chats ayants soit pris l'initiative soit reçu l'ordre de sortir du camp pour chasser ou patrouiller. Le reste paressait devant et dans les tanières, profitant du doux soleil matinal qui avait percé la couche de brouillard quasi-constante. Les journée, de plus en plus courtes, n'offraient pas de grandes distractions à part quelques parties de chasse entre membres ou seul et les patrouilles frontalières. C'était pour cela que Pelage de Perle, lasse d'attendre la fin de la journée sans rien faire, avait décidé d'explorer tous leur territoire, histoire de vérifier si des habitants indésirables, du type renards ou blaireaux, n'avaient pas eu la mauvaise idée de s'installer chez eux.
   Cela faisait donc le dixième terrier au moins dans lequel elle fourrait le museau, tentant de repérer même la plus ancienne trace de ces prédateurs. Elle ressortit un museau tout plein de terre qu'elle enleva d'une secousse, sans aucune preuve du passage d'un intrus. Ce qui était une chance. Les pattes lourdes d'avoir parcourut autant de chemin en une matinée, elle s'autorisa à faire une pause. Elle alla se coucher sur un des rares endroits encore secs. Bien que ce soit son environnement de tous les jours maintenant, elle n'aimait pas plus que ça d'être trempée dès qu'elle sortait du camp, qui était plus ou moins protégé de l'humidité, bien que le sol ne soit pas totalement sec.
   Un épais brouillard s'avançait, emplissant tout l'espace. Ce spectacle fantastique, où l'on avait l'impression qu'un nuage s'était décroché du ciel et avançais lentement, comme un prédateur attendant le bon moment pour sauter sur sa proie, impressionnait Pelage de Perle, qui l'observait avec émerveillement, bien que ce soit normal et habituel. Ce genre de phénomène se produisait tout le temps en ce territoire froid qui dissuadait les autres de venir, les faisant tous passer pour des brutes épaisses, sans cerveau ni cœur. Ce qui était totalement faut, bien que certains membres semblaient penser que la guerre était la réponse à tous leurs problèmes. Après tout, c'était sûrement l'image que les autres clans avaient du Clan de l'Ombre et peu être qu'elle leurs faisait assez peur pour qu'ils n'attaquent pas le camp de l'Ombre.
   Elle attendit que le brouillard blanc ait envahis son champ de vision et qu'elle frissonne à cause de l'eau qui se déposait sur son pelage déjà mouillé avant de se lever, s'ébrouer rapidement et continuer son inspection, à nouveau pleine d'énergie.

L'humidité familière de l'air déposait de légères gouttelettes sur la fourrure noire de la chatte qui arpentait son territoire. On pouvait dire que le camp ne grouillait pas d'activité, les trois quarts des chats ayants soit pris l'initiative soit reçu l'ordre de sortir du camp pour chasser ou patrouiller. Le reste paressait devant et dans les tanières, profitant du doux soleil matinal qui avait percé la couche de brouillard quasi-constante. Les journée, de plus en plus courtes, n'offraient pas de grandes distractions à part quelques parties de chasse entre membres ou seul et les patrouilles frontalières. C'était pour cela que Pelage de Perle, lasse d'attendre la fin de la journée sans rien faire, avait décidé d'explorer tous leur territoire, histoire de vérifier si des habitants indésirables, du type renards ou blaireaux, n'avaient pas eu la mauvaise idée de s'installer chez eux.
   Cela faisait donc le dixième terrier au moins dans lequel elle fourrait le museau, tentant de repérer même la plus ancienne trace de ces prédateurs. Elle ressortit un museau tout plein de terre qu'elle enleva d'une secousse, sans aucune preuve du passage d'un intrus. Ce qui était une chance. Les pattes lourdes d'avoir parcourut autant de chemin en une matinée, elle s'autorisa à faire une pause. Elle alla se coucher sur un des rares endroits encore secs. Bien que ce soit son environnement de tous les jours maintenant, elle n'aimait pas plus que ça d'être trempée dès qu'elle sortait du camp, qui était plus ou moins protégé de l'humidité, bien que le sol ne soit pas totalement sec.
   Un épais brouillard s'avançait, emplissant tout l'espace. Ce spectacle fantastique, où l'on avait l'impression qu'un nuage s'était décroché du ciel et avançais lentement, comme un prédateur attendant le bon moment pour sauter sur sa proie, impressionnait Pelage de Perle, qui l'observait avec émerveillement, bien que ce soit normal et habituel. Ce genre de phénomène se produisait tout le temps en ce territoire froid qui dissuadait les autres de venir, les faisant tous passer pour des brutes épaisses, sans cerveau ni cœur. Ce qui était totalement faut, bien que certains membres semblaient penser que la guerre était la réponse à tous leurs problèmes. Après tout, c'était sûrement l'image que les autres clans avaient du Clan de l'Ombre et peu être qu'elle leurs faisait assez peur pour qu'ils n'attaquent pas le camp de l'Ombre.
   Elle attendit que le brouillard blanc ait envahis son champ de vision et qu'elle frissonne à cause de l'eau qui se déposait sur son pelage déjà mouillé avant de se lever, s'ébrouer rapidement et continuer son inspection, à nouveau pleine d'énergie.


Combattant les ronces, j'était coincé dans un gros bouquet de verdure plutôt.. sombre et piquant. Ma fourrure était emmêler dans les épines et ma chair se percé a chaque mouvement. Grr, je déteste le territoire Ombreux! j'était coincé là, j'avais fuit un renard débordant d'énergie qui essayer de me mordre la queue, je m'était réfugier ici pour me cacher, mais qu'est ce que je regrette ! Bon, maintenant que j'était bien attaché et sûre de ne pouvoir bouger, faillais essayer d’appeler à l'aide. 

- Hey ! Si quelqu'un m'entend venez m'aidez ! Je suis coincé dans les ronces ! AIDER MOIIIIIIIIIIIIIIIIIII J'AI PEUR DES GRENOUILLES!. un vieux crapaud humide était entrain de ramper vers ma queue, avec ses amis.

Pourquoi je suis venu ici.. j'était très bien sur le territoire du Tonnerre. Je soupira, je me déteste!


   Juste avant qu'elle n'enfonce une onzième fois son museau dans le terrier qui sentait plus le lapin que le renard, un cri étouffé retentit dans le silence provoqué par la nappe de brouillard épais dans lequel la chatte noire arrivait tout de même à avancer sans trébucher sur une racine ou une motte de terre. Elle releva brusquement la tête, les sens en alerte Pas un cri d'agonie, plutôt de frayeur intense qui semblait provenir de la gorge d'un félin. Malgré cette observation, elle se rua vers la provenance de ce hurlement, évitant les pièges que le sol offrait au animaux qui n'étaient pas habitués à ce paysage hostile.
   Comme le cri s'était tut, Pelage de Perle craignait le pire pour le pauvre animal sûrement pris au piège par un prédateur redoutable. Accélérant encore, elle finis par apercevoir une forme noire qui se tortillait. En se rapprochant, elle découvrit un chat dont l'odeur lui faisait penser au clan du Tonnerre mais sans être tout à fait la même, coincé dans un buisson épineux. De petites grenouilles observaient la scène tandis que quelques crapauds curieux avançaient vers le chat pris au piège par les ronces. Soupirant mentalement de soulagement, la chatte noire décida de, pour une fois, faire honneur à l'image dégradante, certes, mais qui leur assurait une certaine protection, que s'était fait attribué le Clan de l'Ombre. Elle hérissa les poils sur son dos et son échine et sortit ses griffes qu'elle planta dans le sol spongieux qui constituait l'habitat des grenouilles.

   « -Qui es tu ? Feula-t-elle, dévoilant ses crocs. Tu n'as rien à faire ici ! »

   Elle s'appliqua à garder un ton sec et menaçant bien que le spectacle en face d'elle menaçait de faire trembler sa voix tant elle le trouvait amusant. Elle voyait bien qu'il essayait d'échapper au méchants crapauds qui, à tout moment, pouvaient lui sauter dessus. Pour chasser ces pensées amusantes, elle cracha sur l'intrus qui semblait vraiment avoir peur des batraciens. Ceux-ci, effrayés, bondirent pour aller se cacher en croassant de mécontentement. Bien que ce chat soit certainement un solitaire, elle savait que son clan n'apprécierait pas qu'il vagabonde plus longtemps sur son territoire. Elle ferait donc de son mieux pour le chasser, soit avec une grosse frayeur, soit avec une petite griffure comme avertissement. Une étrange pensée traversa soudain son esprit : Mes camarades sont en train de déteindre sur moi.